Un événement qui n'a lieu qu'une fois...

Kumo avait effectivement évolué et dans le bon sens. Kumo était devenu un village droit et concis. Personne ne pouvait remettre en doute l'autorité du Raikage. J'avais mis beaucoup de temps pour me faire respecter à ce titre mais maintenant, je suis soulagée que cela est enfin régler. Mais malheureusement pour moi, tout le monde n'approuve pas. Mais avec le temps, je parviens à récupérer la confiance de tout le monde peu à peu. Il ne me reste plus qu'à être patiente. Les portes du village construite, la sécurité interne renforcée. On pouvait bien dire que tout à été renforcé. Ce qui n'est pas plus mal non ? Tant de fois, ce village à subit d'attaques de front qu'il était temps de les réduire. Décision que j'ai prise seule alors que je venais de remonter en tête du village. Voilà un an que cela s'est passé... J'ai encore quelques jours de patience et je pourrais me reposer durant une bonne semaine voir plus afin de laisser ma petite famille le plaisir de me voir. J'essaye de rendre ce village heureux et j'y parviens malgré tout.

Mais l'heure des comptes n'est pas encore arrivé et aux dernières nouvelles, je ne dois rendre de comptes à personne. Absolument personne... C'est moi qui suis le dirigeant du village et personne n'est encore parvenu à me barrer la route. Soit parce qu'ils pensent que ce que je mets en place est bien soit parce qu'ils ont peur que je les massacre. Cela s'est vu lorsque ma fille unique s'est faite enlevée. J'ai tuer de sang froid ceux qui voulait ma ré-diction immédiate. Mais je ne suis pas comme cela. Bien loin de moi, cette idée. Je massacre que ceux qui tente de détruire mon village. Chose tout à fait normal après tout. Le calme est revenu sur le village caché de la foudre et je suis d'activité aujourd'hui. Depuis quelques semaines, j'ai beaucoup de mal à suivre le rythme que j'avais avant mais j'essaye d'avancer un maximum. Malgré ma fatigue permanente, j'étais présente et ça, pour certains, cela paraissaient invraisemblable. Assise sur le siège, j'étais penchée sur un dossier qu'il fallait que je traite rapidement. Ce dossier peut aider à entretenir des contrats commerciaux sans pour autant être des alliés. C'est bien d'avoir un village prospère mais il faut savoir le gérer. C'est une chose que j'ai toujours su faire. J'avais une bouteille d'eau à côté de moi et je l'attrape avec ma main gauche tandis que ma main droite se trouve sous mon menton comme une sorte de soutien pour ma tête. Par contre, je savais qu'aujourd'hui était un jour spécial pour ma petite Ayame qui à déjà dix ans. Le temps est trop vite passé et je ne l'ai pas vu grandir. Mais je n'ai pas un rôle très simple et je m'en veux un peu de ne pas avoir profiter plus d'elle. A dire qu'aujourd'hui, elle allait peut-être Gennin de Kumo. Je suis si fière d'elle et j'avoue avoir hâte de les voir toutes les deux afin de fêter ça. Mais j'avais encore tout ces papiers à faire et rapidement. J'avoue que cela me motivais à en finir le plus rapidement possible... Je voulais savoir... Malgré que je sois en apparence calme, j'étais en fait pressée de savoir. De toute façon, je savais que j'aurais tantôt les résultats afin de mettre à jour leur dossier qui sont stockés ici. Je brûlais d'impatience.
Puis j'entends frapper et cela me permets de me redresser. Je m'étire avant de remettre mes bras sur le bureau. Je pose les mains sur le bureau et je me lève en parlant d'une voix neutre.

« - Entrez ! »

Je referme le dossier que j'ai sur le bureau et je lève ma tête vers la porte du bureau qui s'ouvre. Je place mes bras qui se croisent sur ma poitrine en observant les ninjas entrants. Je savais qui ils étaient et je montre un sourire. Puis quelqu'un referme la porte et je reconnu un des ninjas responsable des gardes de portes. Je le salue d'un grand signe de tête et celui-ci s'approche.

« - Raikage-sama, voici le jury de l'examen. »
« - Tu peux disposer et merci de les avoir amener ! »
« - Hai ! »

Il ressort et je pose mes yeux sur les deux arrivants. Je décroise mes bras et je leur fais signe de s'assoir sur les sièges situés en face du bureau où je travaille habituellement. Manifestant un sourire, je les regarde

« - Bonjour messieurs ! Soyez les bienvenues dans mon bureau... Bon, commençons si vous le voulez bien... »

Je contourne le bureau et je sors les dossiers des élèves indiqués sur la longue liste de ceux qui ont tenter l'examen Gennin de la journée. Je savais ce qui allait se passer. J'avais l'habitude, cela faisait plus de six ans que j'étais à la tête de Kumo. Surtout que j'ai une personne à surveiller : Killer Bee... Mais ce n'était pas le sujet du jour. Je les prends sous mon bras et je regagne mon bureau. C'était à eux de me dire s'ils étaient capable ou non. Pourquoi des dossiers , Bah pour les suivre depuis leur plus jeune âge... Et puis si jamais ils deviennent des Nin-kenins, on à toutes les informations dans son dossier que l'on peut communiquer aux autres villages. Pratique non ? Enfin, je les regarde et il se passe environ trois heures avant que l'entretien se termine. J'avais demandé à ne rien me dire sur ma fille et j'avais laisser le jury remplir à ma place. J'ai juste signer en plaçant un papier par dessus pour ne pas voir le résultat. Je voulais le savoir de sa bouche et de personne d'autre. Je finis par ranger tout ça et je libère les membres du jury qui se rendent à l'académie afin de rendre leur jugement. Pour ma part, je reprends mon taf car ce n'est pas la paperasse qui se fera seule. Je regarde mon horloge et j'attends impatiemment des nouvelles.

Et voilà les examens étaient terminés. J'en étais vraiment soulagée. Maintenant on attendait le retour des examinateurs. Ce qu'on avait eut à faire n'avait pas été compliquer. On avait dû pratiquer une technique de substitution et une technique de clonage. Bien sûr je maîtrisais ses deux techniques parfaitement. J'aurais pu passer l'examen bien plus tôt, mais tous les professeurs avaient considéré que j'étais trop jeune encore. En tout cas je détestais attendre. Rahhh.. pourquoi ils étaient si long ? Trois heures plus tard, le jury de l'examen revint dans la salle de classe. Cette fois, ils avaient déposé des bandeaux sur le bureau professoral.

Enfin ! le moment était venu ! les jonins responsables du passage de l'examen citèrent les noms des élèves qui avaient réussi. J'étais vraiment impatiente de connaitre le résultat. Le verdict tomba enfin. J'avais réussis et avec les meilleurs notes en plus ! Je me mis à sauter de joie et courus récupérer mon bandeau. Oui ! j'étais une ninja de Kumo ! C'était vraiment super ! J'attachais mon bandeau autour de mon bras droit et sortis en trombe de la salle de classe. Il fallait que j'aille absolument annoncer la bonne nouvelle à ma mère.

Je filais vers le bureau de Raikage. Et oui ! Je suis la fille du Kage de Kumo. Je montais les escaliers menant à son bureau. Personne ne me barrait la route. J'étais plutôt connu dans le village. J'arrivai en trombe à la porte du bureau de ma maman. J'entrai dans la pièce sans frapper. Je vis ma mère assise derrière son bureau en train de faire de la paperasse. Je courus vers elle et me jeta dans ses bras :

"Maman ! Maman ! J'ai réussi, j'ai mon bandeau de Ninja ! Je suis une ninja de Kumo."

Je me levai et lui montrai le bandeau sur mon bras. J'étais vraiment fière de moi et très excitée. Je bougeais littéralement sur place. Tout en remuant, je repris de plus belle :

"Dis maman, il est où papa ? Faut que je lui dise aussi. Allez il est où papa ?"

J'étais si impatiente de lui annoncer la bonne nouvelle. Maintenant j'allais pouvoir défendre le village tout comme eux. Je ne savais pas encore dans quelle équipe j'allais aller, mais j'étais très motivée. Je voulais devenir une grande ninja comme mes parents.

Il est vrai que depuis quelques temps ce village était devenu bien plus sûr et calme qu’auparavant…tous les shinobis avec une certaine ancienneté ressentaient ce changement comme une bouffée de fraîcheur…enfin ils avaient un peu de temps pour eux et leurs familles, chose qui était assez rare en des temps anciens bien plus troublés…était-ce grâce à la nouvelle direction du village qui durait depuis six années déjà ? Ou bien était-ce tout simplement qui voulait que la paix, aussi courte soit-elle, prennent le pas sur la guerre qui n’avait duré que trop longtemps selon beaucoup de personnes ? Les avis divergent là-dessus, certes, mais Sanosuké savait en tout cas que sa femme faisait du très bon boulot à la tête de ce village…elle savait qu’il l’aiderait volontiers si elle en avait besoin, mais jusqu’à maintenant elle n’avait pas semblé être débordée par la situation…pourvu que ça dure.

Peu importe l’avenir, peu importe le passé…du moins pour aujourd’hui seulement ; pourquoi ? Parce que malgré son travail il savait que c’était un jour très particulier pour sa fille…le jour où elle allait sans doute quitter les bancs de l’école pour avoir enfin son bandeau, symbole de son entrée officielle dans le monde des shinobi…pour certains ce n’était qu’un rituel de passage, mais pour Sanosuké c’était le signe de l’arrivée de la nouvelle génération, le signe du temps qui passait…il y a environ 20 années qu’il avait lui aussi passé ce test…et aujourd’hui il avait eu une descendance, une magnifique petite fille qui passait elle aussi par ce rite de passage : comment ne peut-on pas se sentir vieux dans ce genre de situation ?

Tous les jours depuis quelques semaines déjà, le sannin qu’il était devenu passait son temps à entrer une poignée de shinobis, des juunins essentiellement, à l’art qu’était la maîtrise du sabre…le kenjutsu si vous préférez. Cependant aujourd’hui il avait la tête ailleurs…du fait de l’attente du résultat du test de sa fille, certes, mais a cause d’autre chose…sa fille devenait intelligente…pendant combien de temps encore pourrait-il cacher à la chair de sa chair ce qu’il était vraiment ? Il y avait aussi le risque qu’un jour elle devienne comme lui…et ce jour là il devrait s’expliquer…mais comment annoncer de genre de choses qu’il y a mit 10 ans à enfouir tout au fond de lui pour ne plus être tenté de s’en servir ? Depuis quelques jours déjà il cherchait une manière d’annoncer la chose…en vain…sa femme avait-il remarqué cette inquiétude facilement palpable ? Sans doute que non, elle était trop prise par son travail et il ne voulait pas l’inquiéter encore plus…après tout il était le seul responsable et devrait se débrouiller tout seul pour trouver une solution, comme un grand. Logique non ?

« Allez va les voir. Je prend le relai »

Cette voix, celle de son camarade qui l’aidait à entraîner ces jeunes, sortit Sanosuké de ses pensées…tellement prit dans ces mêmes pensée qu’il n’avait pas vu l’heure le résultat était déjà annoncé et il avait manqué cela.

« J’te revaudrai ça »

Sans attendre, le jeune homme agrippa fermement sa longue lame d’ébène rangée dans son fourreau et disparu littéralement…il aurait pu courir, ça aurait été moins fatiguant qu’user d’un jutsu, mais sa fille valait bien ça non ? Arrivant au bureau de sa chère et tendre, il observa la porte ouverte et entendit la voix de sa fille assez distinctement…et l’espace d’un instant, le démon s’effaça complètement pour laisser sa place au père heureux et fier de son enfant.
La petite demoiselle pu se sentir brusquement décoller du sol, soulevée par deux puissants bras...ceux de son père, ni plus ni moins…que pouvait-il dire ? A part cela bien sûr :

« Je suis fier de toi ma chérie. »

La reposant doucement par terre, le jeune homme se tourna ensuite vers sa femme et lui murmura à l’oreille :

« Fait une pause chérie. Va souffler un peu avec elle si tu veux, je m’occupe de la paperasse. »

Elle le savait sans doute têtu…aussi têtu l’un que l’autre d’ailleurs mais il ne lâcherait pas l’affaire…elle avait le droit de souffler de temps en temps, aujourd’hui plus que n’importe quel autre jour d’ailleurs…allait-elle accepter ? Pour son bien, évidemment. Sur ces belles paroles il déposa un baiser dans le cou de sa chérie et sur la front de sa fille avant d'entendre la réponse de son âme soeur.

Je travaillais sur mon bureau et quelque chose semblait me motiver. Ça, on pouvait le dire... Je croisais les doigts et toutes mes pensées allaient vers ma petite fille qui est aujourd'hui âgée de dix ans. Que le temps passe vite et cela fait six ans que je suis à la tête du village caché de la foudre. En parlant de foudre, je sais qu'on va avoir de l'orage ce soir. Mais on finit par s'y habitué à force. Je suis contente d'être là et malgré que les années ont passées, je suis encore là. Présente pour le village et pour ma famille. Ma famille... Ils sont tous importants à mes yeux mais je savais qu'on trouvait ici quelque cas qu'il faut surveiller. Je n'aime pas surveiller des shinobis de mon village mais quand il y a un réel danger, je me donne de mettre les habitants en sécurité. C'était ainsi les dures lois du village et je devais moi aussi m'y plier afin de les faire appliquer. Je souris car je venais de mettre fin à mes papiers de la journée. En quelques heures c'est régler. En fait, il n'y a jamais de retard avec moi au niveau papier car je suis toujours m'organiser. Tout le monde se demandait comment s'était possible ... Et bien, il suffit de s'organiser et puis aujourd'hui, c'est un jour spécial. Si Ayame est gennin, on va fêter cela au restaurant en famille. J'avais décidément trop hâte de savoir. Je pouvais presque dire que je ne tenais plus en place.

Puis j'entends des bruits de pas très rapide et des bruits de râle. Apparemment, cela râle dans le couloir. Puis une poignée qui bouge et la porte qui s'ouvre. Nulle doute, je savais qui c'était. Elle avait de toute façon le droit d'entrer ici sauf lorsque je suis en entretien. Ce qui est normal après tout. Elle n'avait pas frapper et elle avait laisser la porte ouverte. Cela ne voulait dire qu'une chose. Je montre un sourire et je m'écarte du bureau pour me tourner vers elle afin de lui ouvrir mes bras. J'avais vu le bandeau qu'elle portait au bras et j'étais si fière d'elle. Je la serre tendrement dans mes bras et je garde le sourire. J'entends ses paroles et je ferme les yeux tandis que ma tête se trouvait sur son épaule. Elle a dix ans et elle est Gennin. Je suis vraiment contente pour elle. La gardant dans mes bras, je lui dis avec chaleur et surtout avec beaucoup de bonheur.

« - Félicitations ma chérie. Je suis contente pour toi et c'est une excellente nouvelle. Je suis fière de toi, ma petite puce ! »

Je la libère et elle me montre son bandeau; Elle ne tenait plus en place et je la regarde avec bienveillance. Dans mes yeux, on pouvait voir une pointe de fierté. C'était sa petite fille adorée et sa seule fille d'ailleurs. Je l'aime... de tout mon cœur et elle fait partie de ma vie ainsi que de ma famille. Elle est ma seule fille... Puis elle me demande où est son père... Ah ça, je ne sais pas. J'ai beau être son épouse, on a chacun nos occupations. En tout cas, sa nomination en tant que Gennin est un grand pas vers la réussite. Mais elle a encore un très long chemin à tracer et nous ne serons pas toujours là pour la protéger. J'étais concentrée sur ma fille lorsque je ressens une présence. Je tourne la tête et je souris. C'était mon mari qui venait d'arriver au bureau. J'étais heureuse. Tout le monde était réunis. Je le vis se diriger vers sa fille et la porter. Je m'éloigne de mon bureau et je retire cette tenue maudite. Je ne voulais pas garder la tenue jaune qui était censé représenter mon village. Je pose sur le dossier de mon siège et je les regarde. Je ferme les dernier dossier et je le mets avec les autres. Quelqu'un viendra les prendre tout à l'heure mais je crois qu'exceptionnellement, je vais quitter mon bureau et arrêter ma journée de travail. Il repose alors Ayame et il s'approche de moi. Je le serre dans mes bras et je ferme les yeux lorsque ma tête se trouve sur sa poitrine. Il me murmure quelque chose et je libère un petit rire.

« - Je viens juste de terminer. Cela te tente de prendre le reste de ta journée pour aller fêter ça avec notre fille ? »

Demande-je à mon aise mais surtout à haute voix. Je ferme les yeux face à ce contact si délicat de ce baiser reçu dans le cou. Je l'embrasse sur la bouche avant de regarder ma fille et je lui dépose un gros baiser sur le front. Je montrais un sourire et je lui demande après m'être accroupie pour me mettre à sa hauteur.

« -Dis ma puce, tu veux passer le reste de ta journée avec papa et maman ? »

Je trépignais littéralement sur place. Je voyais de la fierté dans les yeux de ma mère. Et j'étais moi-même fière. Maman m'avait serré fort dans ses bras. J'aimais beaucoup son odeur. j'avais fermé les yeux quelques secondes. mais je ne tenais pas en place. J'étais debout en face d'elle et attendais sa réponse à ma question sur papa. D'un coup je me sentis soulevée dans les airs? Je tournais la tête et vis que c'était mon père qui me portais. Il avais surement vu mon bandeau car il me félicitait. Lui aussi était fier de moi.

Il me reposa doucement à terre et se dirigea vers sa femme. ma mère avait retiré sa tenue de Kage. J'adorai mes parents et je voulais réellement les rendre fier de moi. Je les regardais avec des yeux émerveillés. Moi aussi je deviendrais aussi puissante qu'eux un jour et je défendrais le village comme eux. je ne sais pas ce que papa avait murmuré à maman, mais elle répondit qu'elle avait terminé et nous proposa une sortie en famille. Oh oui, ça c'était une super idée. En plus j'eus droit à deux bisous sur le front. Excitée comme une puce, je me mis à sauter sur place en répondant à la Raikage :

"Au oui ! Ça serait une super, méga-géniale idée ! Bien sûr que je veux passer la journée avec vous !"

J'attrapai mes parents chacun par une main et les tirai vers la porte. J'étais si excitée et contente. Je m'écriais encore plus :

"Alors, on va où ? Dites on va où ?"

Je sautais littéralement sur place. J'allais passer la journée avec mon papa et ma maman. Cela était assez rare à cause du travail de ma mère. C'est un énorme boulot Raikage, je m'en rendais bien compte. Et c'était pour cela que je faisais mon possible pour être la meilleure petite fille qui soit. Je lâchais les mains de mes parents et couru vers la porte d'entrée. J'étais si impatiente. Je me tournai vers mes parents :

"Allez ! Papa, Maman ! On y va ?"

Mes yeux étaient remplis d'excitation et de bonheur. J'étais si heureuse. J'avais pas envie que ce jour ce termine. Tout était vraiment génial. Demain j'allais être dans une équipe de genin et je commencerais mon apprentissage de ninja et j'allais faire de mon meiux pour rendre mes parents fiers de moi.

Comme n’importe quel parent dans ce genre de situation, Sanosuké était évidemment on ne peut plus fier de la réussite de son enfant…après tout, comment ne pourrait-il pas l’être ? Si cela avait été le cas pour n’importe quel autre enfant de ce village, Sanosuké n’aurait sans doute rien dit puisque cela ne lui faisait ni chaud ni froid…mais comme c’était sa propre fille cela ne pouvait être que complètement différent : logique non ? Mais ce n’était pas uniquement du fait du succès de son petit bout de chou que le sannin était heureux.
Pourquoi ? Et bien comme vous le savez c’est un monstre à la base…et même si le nombre de gens au courant se comptent sur les doigts des deux mains, le jeune homme avait toujours essayé d’être le plus discret possible à ce sujet…il avait mit longtemps, pour s’intégrer à ce monde, et ne voudrait pour rien au monde le quitter aujourd’hui.
Alors quoi ? Et bien il y a quelques années seulement, il aurait tout donné pour un bon champ de bataille son domaine de prédilection si l’on peut voir les choses ainsi…parmi les nombreuses rumeurs colportées sur lui, certaines s’avéraient avoir une grande partie de vérité. Il adorait le goût du sang depuis qu’il était né, il ressentait la peur, la douleur et la souffrance de ses adversaires comme des odeurs dont il pouvait se nourrir…c’était dans sa nature profonde ; il pourrait, au mieux, diminuer cette envie mais jamais la supprimer totalement…ainsi va la vie.

Mais en l’espace de quelques années il avait réussi à laisser de côté la mort et la souffrance pour laisser place à la vie et l’amour…l’idée qu’un démon comme lui pourrait être père un jour, et aimer ça par-dessus le marché, ne l’aurait pas effleuré l’esprit il y a à peine 15 ans tout au plus : comme quoi les gens changent plus souvent qu’on ne le croit.

Perdu dans ce genre de pensées, ce fut la voix de sa femme qui le sortit enfin de cette réflexion qui durait depuis trop longtemps déjà…s’en était-elle rendu compte ? Peut être, peut être pas, mais en tout cas elle fit tout pour que la petit famille passe une belle fin de journée…comment refuser à sa propre fille une journée avec ses deux parents d’ordinaire trop absorbés par leur boulot ? Sanosuké, en tout cas, ne se sentait pas le courage de refuser…et puis sa ferait du bien à tout le monde.
Sans qu’il puisse ne serait-ce que répondre, le sannin fut entraîné vers la sortie par sa petite fille et ne pu que sourire en voyant cela…fort heureusement la petite demoiselle fini par lâcher ses parents, et Sanosuké en profita pour passer son bras gauche autour de sa femme…un geste d’affection simple, mais dont ils avaient tous deux besoin de temps en temps non ? Sur ce, Sanosuké lança donc à sa principe toute excitée :

« Aujourd’hui c’est toi la reine. On ira où tu le décides. Contente ? »

J'étais encore à la hauteur de ma petite fille adorée. Oui, je l'aime. Plus que le village et bien oui. Elle est la chair de ma chair et pour rien au monde, je l'a laisserais. Elle a déjà l'âge d'entrer dans la vie dangereuse du village caché de la foudre et je ne peux rien faire pour. Elle grandit si vite... J'avais le sourire en la regardant et j'étais très heureuse. Je me relève en la voyant ne plus tenir en place et je mets mes mains sur mes hanches tandis que je me mets à coté de mon mari. Cela fait près de dix ans que l'on s'est mariés et il faudrait fêter notre noces de bronze. Je souris et voir ma fille heureuse remplit mon cœur de joie et de plaisir. Puis elle nous tire les manches et je ris un peu. Elle était trop pressée et au fond, je la comprends et j'ai vraiment l'impression de me revoir à son âge. Elle nous attrape par la main et elle nous entraîne vers la porte. Cela m'amuse de la voir comme ça et je l'aime de tout mon petit cœur. C'est peut-être une vraie mère qu'il manquait à la tête du village... Je suis très heureuse et ceux même si j'ai épousé le monstre du village. Enfin, ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les villageois. Je suis peut-être le RaiKage mais je n'écoute pas ce que raconte les autres et seule mon cœur vaut la peine d'être écouter sur ce point là en tout cas. Elle nous demande si on y va et j'hoche la tête. Elle est vraiment pressée. Je souris car je sais qu'elle n'a pas vraiment eu l'occasion de profiter de ma présence. Je suis toujours derrière mon bureau à signer et vérifier des documents. Oui, cela commence à m'agacer mais c'est ainsi qu'être kage. Je suis à l'heure actuelle, un des ninjas les plus puissants du monde et j'avais l'occasion de changer le monde. J'avais déjà changer la politique du village qui restait plutôt encore méconnu... Dommage mais je devais avant tout veiller au bon fonctionnement de Kumo avant de m'échapper quelques temps pour aller rendre visite à d'autres responsables. Mais je savais par où commencer...

Je fais sortir tout le monde de mon bureau et je le ferme à clé. Je devais garder la clé car ce bureau contient des documents très importants et dont certains sont cachés aux yeux des ninjas de ce village. Je ne suis pas particulièrement pour mais c'est le Conseil qui voulait que cela reste secret. Libre à eux... Je signale mon absence du reste de la journée et je rejoins tout le monde. Je me mets à côté de mon mari et je glisse mon bras autour du sien avant de poser ma tête contre lui. On quitte la tour et je restais à ces côtés. J'étais une femme comblée et j'avais avancé dans la vie. Je voulais voir ma fille continuer à grandir. A ce stade, je pouvais encore m'estimer heureuse d'être encore mariée avec une fille car vu mon rang, je devrais être célibataire. Je laisse ma fille faire la folle devant nous et je parle fortement en demandant.

« - Tu veux aller où ma puce ? »

Je précédais mes parents dans les rues de Kumo. J'étais vraiment heureuse. J'allais passer la journée avec mes parents et j'avais obtenu mon bandeau de ninja. Bien sûr je savais que j'avais encore beaucoup de chemin à faire avant de devenir aussi forts que papa et maman. Ils me demandèrent tout deux ce que je voulais faire. Je me retournais vers eux, marchant de ce fait en arrière. Ils étaient vraiment beaux tout les deux. Je trouvais qu'ils allaient bien ensemble. Ils étaient rare qu'on sorte ainsi en famille et je voulais faire tellement de chose avec eux. Mon estomac me rappela à l'ordre.

C'est vrai que l'examen avait duré toute la matinée et je commençais à avoir faim. Dans la rue, les gens se retournaient sur nous. Il est vrai qu'il était rare de nous voir tous les trois ensemble. Souvent j'étais toute seule car mes parents étaient bien occupés par leur travail. Je ne leur en voulait pas du tout. Je comprenais tout à fais qu'ils avaient un rôle très important au sein du village et que c'était grâce à leur travail que l'on pouvait vivre en paix. Des ninjas saluaient la Raikage lorsqu'on les rencontraient. Même si j'avais l'habitude, voir l'attitude des gens face au statut de ma mère m'impressionnait toujours. Marchant toujours en arrière en regardant mes parents, je fini par leur répondre :

"Je veux aller manger au restaurant. J'ai super faim moi !"

Je me remis dans le bon sens de la marche avant de me faire gronder. Je ne voulait pas gâcher cette superbe journée en étant punie. Je pensais déjà à ce que j'allais commander. Cet examen m'avait vraiment ouvert l'appétit. J'avais une faim de loup. Je savais qu'avec mes missions je gagnerais des Ryos. Ainsi je pourrais m'acheter ce que je voudrais. Je n'étais plus une petite fille maintenant. Et je comptais bien accomplir mon devoir de ninja et défendre le village. Je partis en courant, précédant de ce fait mes parents et arriva devant les portes du restaurant. Je levais la main et fit signe à mes parents :

"Allez papa, maman, dépêchez-vous ! J'ai faim moi !"

Je mis la main sur la poignée et attendit que mes parents me rejoignent pour entrer dans le restaurant. Je ne savais pas encore ce qu'on allait faire après, mais une idée allait surement me venir pendant le repas. J'en étais persuadée. Je n'étais jamais à court d'idées.

Depuis combien de temps n’avait-il pas arpenté les rues de ce paisible village comme il le faisait actuellement ? Depuis combien de temps avait-il laissé ses problèmes et ses responsabilités de côté pour passer une journée normale en compagnie des deux femmes qu’il aime le plus au monde ? Aussi loin qu’il s’en souvienne, cet homme n’en avait pour ainsi dire jamais eu l’occasion…ou du moins il ne s’en était jamais donné l’occasion, c’est différent.
Marchant donc tranquillement, serrant toujours doucement la main de la femme qu’il aime, Sanosuké contemplait non sans amusement son ogresse de fille qui, depuis qu’on lui avait donné la permission d’aller où elle voulait, n’avait sans doute plus que son repas en tête…et quand elle avait quelque chose en tête c’était inutile d’essayer de lui faire oublier cette chose. Voyant qu’elle commençait à penser avec son estomac, Sanosuké ne pu s’empêcher d’afficher un petit sourire moqueur tout en lançant :

« Mais dis moi, tu es aussi gourmande que ta mère on dirait »

Bien sûr que sa femme n’était pas plus gourmande que le commun des mortels, mais la perche était trop évidente pour qu’il ne la prenne pas…vous auriez fait pareil à sa place n’est-ce pas ? Enfin bref, peu importe. Marchant donc tranquillement, comme je l’ai déjà dit, l’héritier Sagara ne pouvait évidemment pas ne pas voir les nombreux regards braqués sur lui et sa famille…certains étaient enchantés de voir leur Kage se balader ainsi librement…tandis que d’autres étaient surpris de voir comment une paternité pouvait changer un monstre en individu qui semblait normal…mais certaines personnes ne verraient jamais en Sanosuké un père, mais juste…une erreur de la nature dirons-nous.
Ignorant totalement les regards posés sur lui, ce père ne pu que sourire en voyant sa fille se précipiter vers la porte du restaurant en trépignant d’impatience comme si sa vie était presque en jeu ; lui faisant discrètement signe d’ouvrir la porte et d’entrer, le sannin se tourna vers sa femme pour lui poser une question toute bête :

« Ce côté têtu tu pense qu’elle le tient de qui ? »

La petite famille entra ensuite dans ce restaurant sous le regard surpris du patron et d’au moins la moitié de la clientèle…pour changer ; et c’est sans doute aussi pour changer que Sano demanda qu’on les installe dans un coin tranquille pour ne pas être dérangé : qui n’aurais pas fait la même chose ? Restait à savoir ce que l’ogresse miniature allait vouloir dévorer…et ça, on ne saura très bientôt.

Nous étions tous les trois ressortis et cela me paraissait agréable et il fut rare que cela arrive. Je suis contente de pouvoir profiter de cette journée. Il nous restait encore au moins six longues heures à passer tous ensembles. J'étais très heureuse et on pouvait voir dans mes yeux la même flamme que lorsque j'ai connu mon mari. Cette flamme de joie et d'infini bonheur ne se manifestait que quelquefois. Marchant à ces côtés, je me sentais bien et je voulais y rester... je surveillais notre fille avec un regard bienveillant. Malgré mon poste de Raikage, nous étions parvenu à l'élever comme nous le voulions et j'étais fière de voir ce qu'elle était devenu... C'était la chair de ma chair. Elle l'est toujours d'ailleurs...

Je la regarde avec amour et un sourire tendre apparait sur mon visage. J'aime ma fille... Ma fille est très importante à mes yeux tout comme mon mari et le village. Mais si j'avais un ordre de priorité, ce serait ma famille avant le village. Égoïste ? Non, je ne suis pas une égoïste mais je chéris ce qui m'appartiens. Très très peu de choses m'appartient. Mais ma famille reste ma famille. Personne ne pourra dire qu'il s'agit de la sienne. C'est moi qui est souffert pour donner la vie à ma petite fille qui devient grande. Même si à mes yeux, elle sera toujours petite. Ma petite fille adorée.

Je regarde autour de moi, je voyais tout le monde et la grande majorité d'entre eux nous observait avant de s'agenouiller ou de faire la révérence. Je leur fais signe en souriant. Après six ans, j'ai une certaine habitude. Je les salue avec ma voix chaleureuse et j'étais finalement respectée parmi ce grand village. J'y avais trouvé ma place finalement. Mais le temps fut long, relativement long. Mais il suffit d'être patient pour obtenir ce que l'on veut. Je regarde le village en activité et je garde espoir pour eux. Je leur dois bien ça et je sais que la paix est présente sur mon village caché dans des montagnes. J'étais contente de sortir un peu de mon bureau. J'avais souvent pensé à eux en étant dans mon bureau et c'est pour eux que je me bats pour faire transporter les matières premières d'un autre pays pour les ramener ici. Mais bon, c'est peut-être l'un des villages les plus riches en matières premières. On trouve de tout dans le coin. Les Montagnes regorgent de viandes et de sources d'eau dissimulés dans les montagnes. Chaque mois, mère Nature nous apporte du sable provenant des hautes montagnes. Bref, on ne manque de rien. La chasse est notre arme suprême. De ce fait, on à développé les arts de la filature que l'on peut aussi appliquer à la chasse. Le tout étant d'être discret. Bien entendu, les armes ne seront pas les mêmes.

Gardant ma main gauche dans celle de mon époux, nous parcourons le village et j'étais super heureuse. Pour les villageois, il était rare de me voir dehors mais je tenais à garder le reste de la journée pour ma fille. Dans mes poches, j'avais suffisamment d'argent. Au passage, je lâche ma main de celle de mon époux et je lui fais un clin d'œil. Je vais au fleuriste pour acheter une fleur pour ma fille. Je prends ma fleur et je la paye.

« - Raikage-sama, je vous en prie ! Vous pouvez la prendre gratuitement ! »
« - Je tiens à payer comme n'importe quel client. »
« - Il est si rare de vous voir ! »
« - Mais là; c'est un jour spécial ! »

J'avais le sourire et je reste joyeuse. J'explique au commerçant que je suis un client comme les autres. Mais il semble croire que ce n'est pas le cas; Pourtant, je suis une simple mortelle et même si je suis à la tête du village, je peux mourir à n'importe quel moment. Puis je lui tend un billet en lui disant de garder la monnaie. J'avais suffisamment d'argent pour vivre et pour faire vivre ma famille. Et puis c'est souvent que le fleuriste agrémente mon bureau par ses compositions florales. Je lui dis que c'est un juste retour des choses. Je finis par quitter le local du fleuriste pour retrouver mon époux un peu plus loin. Je cours pour le rejoindre et je reprends la route. Le commentaire de ma fille me fit rire. Certains shinobis me saluèrent avec le garde à vous classique du village et je leur fais signe. Il semblerait que je sois plutôt bien vu parmi ce lieu qui est souvent sujet au tonnerre. Pour certains, ce serait la malédiction d'un des dieux tandis que pour d'autres, il s'agit d'une protection divine. Me concernant, je n'ai pas d'avis la dessus. Je suis capable de faire appel à ce tonnerre pour attaquer ou défendre. Bien sûr, cela est logique puisque je suis le maître Raikage. Rai qui veut dire foudre. C'est alors que le commentaire de mon mari me fait aussi rire. Je me demande qui est le plus gourmand des deux ? Je le regarde avec complicité et je garde ma main dans la sienne tout en gardant la fleur pour notre fille.

La fille se précipite vers la porte du restaurant. Je l'observe avant de poser les yeux sur mon mari qui me pose une question qui n'est pas si bête. Je le regarde avec amusement avant de lui répondre avec une certaine sureté.

« - Peut-être les deux ! »

Je dépose un baiser sur ses lèvres avant de suivre notre fille. Moi aussi, je commençais à avoir faim et je trouvais l'idée d'ayame super. Cela nous ferait le plus grand bien. C'est alors qu'on entre dans le restaurant. Il y avait dans l'ordre: Ayame, moi et mon époux. Après avoir fermer la porte, j'entendis les discussions se finirent et les regards se tourner vers nous. Je garde mon sourire et j'avance d'un pas pour me mettre à côté de ma fille. Puis des murmures se manifestent avant que tout le monde se lève. Je souris et je ne pus m'empêcher de parler à voix haute.

« - Messieurs, dames, bonjour ! Je vous souhaite un bon appétit ! »

Puis tout le monde s'assoit après leur avoir fait signe. J'avais l'habitude maintenant et cela ne me gênait plus. En plus, je ne porte pas sur moi la tenue officielle de Raikage comme l'exige la tradition. Mais je me fiche de la tradition car je n'aime pas cette tenue. Je ne la mets que si elle est obligatoire. Puis je me tourne vers ma famille avant d'entendre une voix

« - Maitre Raikage, c'est un honneur de vous recevoir dans mon restaurant. »

Je me tourne vers la voix et je remarque un monsieur assez grand mais ayant plus sa jeunesse non plus. Je le connaissais de nom car il est réputé dans tout le village pour ces actions envers les plus démunis et il m'était arrivée plusieurs fois de l'inviter au bureau afin de discuter. Lui serrant la main, je le regarde.

« - Ah bonjour Monsieur Otawa ! Tout le plaisir est pour moi. »
« - Que puis-je faire pour vous, Raikage ? »
« - Je voudrais une table pour trois s'il vous plait. Nous fêtons un évènement spécial aujourd'hui ! »
« - Ah ? »
« - Oui, c'est la gradation de ma fille, Ayame ! »
« - Oh ! Et bien félicitations à la petite demoiselle qui est là ! Si vous voulez bien me suivre ... »
« - Avec grand plaisir ! »

On pouvait dire que ma célébrité évitait bien souvent de me présenter. J'étais bien vu par tous car je me battais pour eux et je me battais pour assurer un avenir à ce village qui est si petit mais si riche. Les Grandes nations sont connues pour leur richesses mais pas pour leur hospitalité. Concernant Kumo, cela s'est arrangé depuis quelques années mais je me méfie toujours. Plusieurs coup d'état ont quand même eu lieu au cours de mon mandat et je ne veux pas que cela recommence. Cette tranquillité me plait. Arrivant à table, je laisse tout le monde s'assoir puis je prends la carte où se trouve tout ce qui est proposer aujourd'hui. Autant dire que l'on a l'embarras du choix. Autant en profiter. C'est un jour spécial pour la famille. Je dépose un bisou sur la joue de ma fille avant de lui tendre la fleur.

« - Mes félicitations, ma chérie ! »

Rhaaa!!! Mais ce que les grands pouvaient être long parfois. Je trépignais sur place en attendant mes parents. J'avais tellement faim. Finalement ils arrivèrent près de moi. J'ouvris alors la porte. J'étais vraiment heureuse de passer cette journée avec mes deux parents. J'entrai dans la pièce suivit de ma mère et mon père. Lorsqu'on entra dans le restaurant tout le monde se leva et les conversations s'arrêtèrent. Après quelques mots de maman, tout le monde reprit ses occupations. Mr Otawa s'approcha alors de nous. Je connaissais bien le vieil homme. Quand j'étais toute seule pour manger, je venais ici me restaurer. C'était toujours pour le repas de midi. Mr Otawa me félicita pour ma gradation. Tout en suivant les adultes je lui montrai mon bandeau fièrement et lui répondit:

"Merci. Je suis une ninja maintenant. Je suis plus une petite fille. Moi aussi je vais pouvoir défendre le village comme papa et maman."

Le restaurateur nous mena vers une table un peu à l'écart. Je m'y installais sagement. C'est vrai que j'avais faim, mais j'avais reçu une bonne éducation et je ne voulais pas faire honte à mes parents. Mes pied ne touchaient pas par terre et je m'amusais à les balancer. J'étais assise en face de ma mère. Je la regardais prendre la carte et allait faire de même lorsqu'elle s'adressa à moi. Je la vit alors me tendre une fleur. Il s'agissait d'une rose. J'adorai les roses. De n'importe quelle couleur. Sauf les noires car c'est triste le noire. J'affichai un grand sourire et sauta dans les bras de ma mère en m'écriant :

"Merci maman ! Elle est super jolie !"

Finalement je regagnais ma place, ma rose à la main. Cette journée était vraiment la meilleure journée de ma vie. Je regardais mes parents puis repris :

"Je suis vraiment contente qu'on passe la journée ensemble. Je veux pas d'autres cadeaux"

Je pris la carte et commença à la lire. Il y avait tellement de choix que je ne savais pas quoi prendre. Me demandant si je pouvais choisir ce que je voulais. Je préférais poser la question :

"Papa, maman, je peux prendre tout ce que je veux ?"

Balançant mes pieds sous la table, je les fixais de mes yeux gris curieux.

Peu importe le nombre d’années qui passeraient, peu importe le nombre de jeunes élèves qu’il verrait passer devant lui, Sanosuké serait toujours aussi amusé d’entendre les motivations et aspirations de chaque gennin qui passait devant lui à un moment ou à un autre de sa vie ; tous ces jeunes fraîchement sortit des bancs avaient généralement les mêmes objectifs inculqués par leurs familles ou leurs professeurs : protéger le village et faire la fierté de ses habitants…globalement résumé c’est ce qui ressortait le plus souvent…pas très original n’est-ce pas ? Mais avaient-ils vraiment ce que cela incluait ? Savaient-ils, vraiment à cet âge jusqu’où ils devraient aller pour le bien du village ?
Savaient-ils qu’un jour leur innocent allait s’envoler lorsqu’on leur demanderait de tuer et massacrer parfois, et tout cela pour le bien du village ? Sanosuké savait que sa fille aurait à faire cela un jour ou l’autre, mais ne pouvant décider pour elle il espérait que cela arrive le plus tard possible.

Cette pensée resta ancrée à l’esprit de Sanosuké même lorsque ce dernier vint s’assoir à table, entouré de ses deux femmes préférées…d’ordinaire cette idée ne lui faisait ni chaud ni froid, mais le fait de savoir que la chair de sa chair pourrait passer par là était une toute autre paire de manche…ce n’est pas si compliqué que cela à imaginer j’espère ? Encore heureux.
C’est seulement au moment du choix du plat à commander que le shinobi sortit de ses sombres penser pour se concentrer sur le visage rayonnant de sa fille…c’était sa journée, comment pouvait-il avoir d’aussi sombres pensées en une si belle journée ? Il tenta donc de les chasser tant bien que mal, pour le bonheur de sa fille, et pour ne pas inquiéter davantage sa femme qu’elle ne l’était déjà du fait de son boulot…après tout c’était la moindre des choses qu’il pouvait faire pour elles en cette journée, non ? Bien sûr que si.
Son ogresse de fille demanda à ses parents si elle avait le droit de tout prendre…dévisageant sa femme de surprise, Sanosuké se tourna ensuite vers sa fille pour lui répondre :

« Tout ? Tu es sure que ton estomac le supportera ? »

[Je m’excuse de la taille, je me rattraperai durant les posts suivants]